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Date de création : 20.03.2010
Dernière mise à jour : 13.04.2025
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Borgo San Dalmazzo

Publié le 13/05/2010 à 14:55 par nylisland
Borgo San Dalmazzo

 

Borgo San Dalmazzo( En patois piémontais du coin, on dit : Vou al Bourg (Je vais à Borgo) ) qui est une commune italienne d'environ 12 à 13 000 habitants. Elle est située à 645 mètres d’altitude, dans la province de Cuneo (Ecrit Coni, le o se disant ou, soit prononcé Couni). Les habitants ont pour nom :i  Borgarini.


Borgo, que l’on préfère dire pour abréger, constitue le gros bourg de référence après la frontière franco-italienne, avant la grande ville voisine de Cuneo. Par la route, à partir de Nice, il faut emprunter l'autoroute A8 (en direction de Gênes). Par la route, àla frontière Italienne, sortie Vintimille, il faut prendrela direction Tende. par Breil sur Roya (vallée de la Roya), Fontan, Saorge, Saint Dalmas de tende. Après le tunnel du col de tende, on descend du côté Italien par Limone, Vernante, Robilante, pour arriver enfin à Borgo. Tout au long de la route, des aménagements routiers ont été réalisés pour éviter les centres bourgs.

Au départ de la France, on peut aussi passer par le col de Larche, dit en Italie, col de la Madeleine, en venant de Barcelonnette. Dans ce cas, on passe par Aisone, Moiola, Démonte, Gaiola, la Beguda et pianno quinto et Borgo.

On peut aussi passer par Isola 2 000 et retomber aux alentours de Demonte.

On peut également se rendre à Borgo par le train.

Borgo est jumelée avec Breil sur Roya en France.


Histoire

Le 6 août 1162 meurt à Borgo San Dalmazzo le prince aragonais et catalan, Raimond-BérengerIV, comte de Barcelone, qui devait rencontrer à Turin l'empereur Frédéric Barberousse.

Durant la Seconde Guerre mondiale, après le 8 septembre 1943, 349 juifs de France fuyant les Nazis furent pris par les SS et enfermés dans l'ancienne caserne de Borgo San Dalmazzo, d'où ils furent déportés en novembre vers Auschwitz. Seuls neuf survécurent[1]. La population locale, menée par son curé Raimondo Viale, tenta de porter un peu d'aide aux prisonniers, mais surtout dissimula la centaine qui avait réussi à échapper aux SS grâce aux réseau d'aide DELASEM. Le 28 avril 1945, la 1e DFL pénètre dans Borgo San Dalmazzo. L'offensive française sur le front des Alpes, menée par le général Doyen, s'arrête là sur ordre du commandement américain en Italie. Le 20 septembre 1998 une place reçut le nom de Raimondo Viale, nom qui figure comme Juste parmi les nations à l'institut Yad Vashem de Jérusalem.

 

Le développement économique de la région de Cuneo.

Economiquement parlant, Borgo San Dalmazzo a suivi l’évolution d’un bourg traditionnel. Cela veut dire que, anciennement, ces terres étaient naturellement consacrées à l’agriculture et à l’élevage des bêtes. Aux alentours du bourg, la campagne était peuplée de petits hameaux et de fermes dans lesquelles les hommes et les femmes produisaient des fruits et légumes et s’adonnaient à la cueillette (Châtaignes, noisettes, champignons,etc...), pour eux, et puis aussi pour alimenter les négoces de Borgo, qui eux mêmes vendaient aux habitants. Aujourd’hui, d’ailleurs, il existe une grande fabrique qui emploie pas mal de monde, consacrée à la production de produits dérivés de la châtaigne.

Autrement, c’était les petits commerçants et les artisans qui fabriquaient eux-mêmes, vendaient, ou revendaient les biens de première nécessité (boulangers, traiteurs, marchands de cuisinières à bois et articles ménagers, cordonniers, menuisiers, maçons,horlogers, etc..). Aujourd’hui, cet artisanat a pris de l’extension et on trouve de grosses fabriques, de pâtes notamment, comme INAUDI.

Dans les hameaux, les commerçants passaient pour vendre leurs marchandises aux habitants non motorisés. Il y avait le marchand de laitages, le marchand de légumes, le marchand d’outillage, et d’autres encore, qui alertaient de leur arrivée en faisant sonner bruyamment leur sirène que les uns et les autres, aux aguets le jour et à l’heure prévus, reconnaissaient même dans les habitations les plus excentrées .

En ce qui concerne la banque, celle-ci était représentée en dehors des bourgs par les bureaux de poste. C’est toujours le cas aujourd’hui, cependant, devant les contraintes financières d’exploitation, on assiste encore parfois, suivant le niveau de fréquentation, à la fermeture de certains bureaux. Avec l’introduction accélérée de la voiture dans les campagnes, les gens vont désormais assez volontiers à la rencontre de la civilisation et de ses représentants officiels. C’est qu’à l’époque, le fait de se rendre à la Mairie, s’adresser à la gendarmerie, ou passer chez le notaire, rebutait quelque peu, générait même quelques craintes, ou carrément inspirait le respect dans les campagnes.

Ensuite, des usines fournissaient les biens nécessaires à la construction : cimenteries, (celle située à proximité de Robilante en descendant le col de tende), usines de fabrication des carrelages (cette implantation reste encore très forte de nos jours), scieries, fabrication de matériels et outils pour l’agriculture, peinture, industrie automobile, etc. Ce qui ne se trouvait pas sur place, était recherché dans les autres provinces Italiennes ou provenait de l’étranger.

A l’intérieur même de Borgo, on retrouvait la vrai banque, les assurances, les commerces de vêtements et de bouche, les officines d’outillage, les bars et restaurants, puis incontournablement, le marché du jeudi sur la place.

Cette situation a perduré pendant de nombreuses années. Puis petit à petit, le bétail a disparu dans les fermes. Des coopératives se sont montées, notamment en ce qui concerne le ramassage du lait. On est passé d’une économie basée sur l’initiative individuelle de petit échelon, que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de proximité, à une économie plus évoluée et évolutive, sous-tendue par des structures plus importantes affichant une tendance inévitable au regroupement. Pour autant, certains des petits commerces existants sont toujours là, dans les domaines où cela reste encore possible, notamment l’alimentaire et les métiers de bouche.

Des grandes surfaces ont fait leur apparition, mais assez tardivement quand même (Alimentaire,). Les français d’origine Piémontaise qui venaient de la côte (Nice, Toulon Hyères, Marseille), ont longtemps été frappés du décalage constaté enla matière. Cette situation a duré jusque vers les années 1995. Ensuite, on a enregistré avec le développement de l’Europe, un frémissement en matière économique et tout s’est rapidement accéléré : les grandes surfaces se sont multipliées( bricolage, vêtements), les infrastructures routières ont été développées (ouvrages, ronds points, avenues). Les constructions de maisons individuelles ont permis à certains petits hameaux, surtout dans la plaine, de grossir et de s’étendre.

Aujourd’hui, cette région ne connaît plus les problèmes de subsistance des populations fragilisées des années vingt, obligées de s’exiler, surtout en France. Les piémontais vivent bien de leur travail et jouissent d’un niveau de vie très correct. Par ailleurs, l’avènement de l’euro a gommé les inégalités financières de l’ancienne monnaie : la lire, ainsi que le complexe d’infériorité ressenti par les Italiens par rapport au puissant franc de l’époque. Ce qui a permis un réajustement de l’achat et du prix des produits au niveau international.

A la sortie de Borgo, il y avait une caserne qui ne remplit plus à présent son office, puisqu’elle est fermée. Mais elle a longtemps existé, rappelant le temps où l’armée avait une importance plus grande qu’aujourd’hui et qui a marqué certains villages où l’on fête les alpins (soldats Italiens des montagnes nommés  « i Alpini ») avec toutes sortes d’objets à leur effigie et notamment les fameux bonnets à plume verts (Chiusa di pesio).

 

A voir et à découvrir

 

Lors de votre passage, vous pourrez vous arrêter à l’église de Fontanelle qui possède un joli dôme et un parc magnifique, avec de bons restaurants (Da cesare).

Vous pourrez également organiser une journée promenade aux « Termi de Valdiéri ». Le vallon, et le torrent qui le borde sont très beaux, et se prêtent magnifiquement à la photo. En passant par là, vous pourrez aussi vous arrêter au centre de loisirs de "Réal Park" où les enfants trouveront de quoi se divertir et où vous pourrez pêcher la truite et danser quelques valses endiablées.

Vous serez également situé à proximité de Cuneo, où le mardi se tient le marché. Il est conseillé de s’y promener, de repérer, et de ne pas trop investir, car de bons restaurants à spécialités vous tendent les bras tout près, sous les « Porti ». Les « Porti » sont des arcades typiques bordées de commerces que vous pouvez visiter à l’abri de la pluie, très diversifiés et surtout agréables à voir et bien achalandés.

Les limaces de Borgo San Dalmazzo sont réputées, elles sont diffusées dans les  vallées de Cuneo, environnantes et montagneuses, et en particulier, bien sûr,  dans les vallées qui convergent vers Borgo San Dalmazzo. Chaque année se déroule en novembre et décembre à Borgo la fête de la limace.Ces limaces appartiennent à la sous-espèce Helixpomatia pedemontana ou chiocciola alpina et peuvent vivre jusqu’à 2000 mètresd’altitude. Elles ont une taille volumineuse, d’une hauteur de  65-70 mm, d’un diamètre de 50-55 mmet d’un poids de 50-60 g. On les déguste dans différents modes d’assaisonnements, après une préparation spécifique, qui s’apparente un peu à celle de la “suçarella” française.

Sur ce, bon voyage, bon séjour, bon appétit et.............. prudence dans l’achat !